La géante endormie
(la géante endormie)
Je te donne mes lèvres et ses tendres baisers
Je te donne les rires fusant de mon palais
Je te donne mes seins toutes pointes dressées
puis mon ventre, mes reins, et fermes, mes fessiers
Je te donne mes cuisses, mes solides mollets
Je te donne mes mains et leur subtil doigté
Je te donne mon coeur et ses moindres secrets
Je te donne mes rêves aux tiens entremélés
Je te donne mon âme et sa vive clarté
Je te donne ma danse, ses grandes envolées
Je te donne mes bras, viens donc t'y reposer
et j'offre aussi ma grotte et son ombrage frais
Sâche te reccueillir avant de pénétrer...
(tout en lenteur et grâce)
Sur une musique de Satie
Gymnopédies
Nous aimions Charles Baudelaire, nous étudions ensemble la littérature, et nous avions 16 ans.
Nous composions, nous chantions, nous écrivions des poèmes.
La vie était dure, mais il y avait Baudelaire, mon ami de coeur, la guitare, la poésie, la danse.
Et ce poème par-delà le temps et l'espace est en hommage à Baudelaire et à ce temps béni, le temps des fleurs...
Voici des extraits d'un poème de l'un de mes amis,
j'espère que s'il visite mon blog par hasard,
un jour, il ne m'en voudra pas de l'avoir "cité".
Le voile d'Eros
Je déchire ton coeur
tu déchires mon coeur
comme une feuille de papier
Que l'encre noire aurait souillée
Je déchire ton coeur
tu déchires mon coeur
Sommes-nous faits pour nous aimer?
sommes-nous faits pour nous brimer?
Je déchire ton coeur
tu déchires mon coeur
Mon amour, aide-moi, attends!
Mon amour, laisse-moi, va-t-en!
Je déchire ton coeur
tu déchires mon coeur
Dans les cafés, seul, je vacille
dans les cafés, tu fais la fille
Je déchire mon corps
tu déchires ton corps
Comme une feuille de papier
que l'encre noire aurait souillée
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