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Elguijaronegro
11 février 2006

Le chameau qui pleure - Le chien jaune de Mongolie

BA du film  :

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Le chameau qui pleure est un film sur l'histoire d'une famille et de son troupeau de chameau en Mongolie, là où l'on vit sous la yourte. Il y a une autre histoire qui se passe en Mongolie: Le chien jaune de Mongolie.

Un pays traversé par mes ancêtres dans leur transhumance.
Voilà une doc qui complète les récits-rêves de TAHIRA.

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Photos du Chameau qui pleure

photo 1

Photo 2

Photo 3

Photo 4

Photo 5

Photo 6

Le chameau qui pleure

Changez un peu de vie, de principes et d'habitudes et allez voir l'Histoire du Chameau qui pleure. C'est un conte placé sur bobines, une histoire qui se regarde sans se lire, plus qu'un film à proprement-dit. C'est une histoire qui nous visite, nous parle doucement, on sent qu'on ne peut la juger, elle est ainsi et c'est d'un oeil fixe et contemplatif que l'on peut la voir, la rêver et l'imaginer. D'une simplicité légère et salée comme trois larmes, des personnages attendrissants, attachants, une autre façon de penser ce que l'on ne connaît pas, de comprendre ceux qui vivent autrement, entre deux chèvres, trois rituels et six chameaux. Une toute autre façon de percevoir l'univers. C'est isolé au milieu de rien, en plein désert de Gobi, à l'abri de la perversité et des civilisations corrompues, où la vie s'écoule comme un petit ruisseau, la vie si pure et naturellement cruelle, qu'un barrage ne saurait arrêter le fragile acheminement. Jusqu'au jour où il pleuvra des cendres, en attendant on se ressource aux sources, là où la simplicité est l'essence même du bonheur. 

Très esthétique, très poétique, ce film est une brèche temporel où l'on quitte notre monde bien terne pour entrer dans celui des nomades, une merveille

Ce film est a inscrire au patrimoine mondial de l'humanité! Vite avant que la TV ne rattrappe les Chameaux. Saviez vous que ceux-ci sont trés expressifs?

Il est temps pour vous de visionner ce film car il se peut que bientôt, les personnages soient rattrapés par la modernité (la télévision au quotidien se profile à la fin du film) et que les seuls chameaux dont ils s'occuperont encore seront ceux des cigarettes ! En espérant que ces gens parviennent à vivre "de mieux en mieux" mais sans faire les mêmes erreurs que dans la plupart des pays "en voie de développement". D'autre part, j'ai remarqué que dans le document sur cette communauté mongole, on ne buvait pas une seule fois de l'alcool : seulement du lait de chamelle !

Le film du chameau qui pleure est une superbe métaphore de l'accueil difficile d'un enfant, enfant handicapé par exemple, ce qui est très beau , c'est que c'est de la maman qu'il faut prendre soin , qu'il faut entourer , porter, pour qu'elle puisse accueillir son enfant j'ai beaucoup aimé

Ce film est superbe, apaisant, euphorisant, enrichissant. J'ai visité pas mal de pays sac a dos (Cambodge, Perou, Indonesie, Inde...). Aujourd'hui j'ai l'impression d'avoir visiter la mongolie en plus. Les personnage sont sublimes. On les aime, on les envie. N'attendez pas une histoire romancée avec des rebondicement et une intrigue compliquée... Attendez vous a partager la vie d'une petite famille du désert de Gobi. Les musiciens aprécieront les superbes chants a différents passages du film.

Une famille perdue dans le désert de Gobi s'inquiète pour un petit chameau que sa mère répudie après un accouchement difficile. Ici tout est simple, clair, ordonné selon des rites millénaires, et donc mille fois plus profonds et plus vrai que les inepties hollywoodiennes. Ici, il n'y a pas de différence entre un animal, un être humain, une tempête de sable et un rayon de lune : tout est vrai, réel, vivant. Et par bonheur, la télé n'y montre qu'un merveilleux écran de neige...

Ce film est exceptionnel! C est l'histoire d'une famille qui vit au milieu du désert de Gobi, entourée de chameaux et de moutons. On y voit comment des hommes vivent encore aujourd'hui comme ils vivaient probablement plusieurs siecles auparavant. On suit un gamin de 6 ans traverser le désert à la recherche d'un violoniste pour procéder à des rituels de chamelier. C'est presque choquant de réaliser le décallage entre cette société pure et archaique avec notre monde. Il n'y a pas de message ni de conclusion, mais c'est le genre de film qui traine dans la tete pendant plusieurs jours. Le générique de fin est superbe, ça ressemble à une carte postale recue de mongolie.

Des paysages vertigineux, des plans fixes et une lenteur hypnotique, une très jolie histoire de chameau qui pleure sur son sort, rejeté par sa mère, et pourquoi...? Le symbole des couleurs en est un parmi d'autres, mais la déchirante plainte des violons a le pouvoir de réconcilier tous les différend(t)s... Une métaphore poétique au coeur des plaines de Mongolie. Très beau.

Un film où on part à la découverte du peuple mongol, où le temps n'existe pas. On est happé par la beauté des images et l'émotion brute qu'elles comportent. On se souviendra aussi de la TV, et de l'effet qu'elle provoque sur le jeune.

Une véritable bouffée d'oxygène. Un rapprochement de la Nature, de l'espoir, des hommes et de la vie. Poésie et simplicité... Le genre de film qui nous fait dire que la vie est belle!

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Le chien jaune de Mongolie

Une petite héroïne 
Le film décrit la relation entre la petite Nansa, six ans, et un chien abandonné qu'elle a recueilli. La réalisatrice cherchait une fillette qui puisse convenir au rôle parmi les populations nomades du Nord de la Mongolie. Lorsqu'elle trouva finalement la famille qu'elle avait envie de filmer et en particulier celle qui allait interpréter le rôle de Nansa, les premiers jours furent difficiles. La relation de confiance entre la réalisatrice et sa petite interprète s'est établie progressivement. Elle explique: "J'ai écrit le scénario en janvier 2004, et je suis partie en repérages dès le mois d'avril. Je cherchais une famille de nomades avec deux enfants. Au bout de trois semaines passées à rencontrer diverses familles, j'ai trouvé celle du film, que j'ai choisie car c'était des gens à la fois unis et très ouverts. Il y avait trois enfants, et j'ai eu du mal à me lier avec l'aînée, Nansa, mon héroïne. Elle était timide, sauvage même. C'est l'amour des animaux qui nous a rapprochées".
D'un animal à un autre 
La réalisatrice Byambasuren Davaa est née en 1971 à Unlaanbatar. Elle étudie le droit international et le cinéma en Mongolie, tout en travaillant comme assistante de réalisation à la télévision nationale. Ellle part en 1999 étudier le cinéma documentaire à l'école de Munich, et y réalise son film de fin d'études, L'Histoire du chameau qui pleure, qui sera primé dans de nombreux festivals à travers le monde. Elle tourne donc ici son second long-métrage, et choisit de parler une nouvelle fois de la relation entre l'homme et l'animal. 
Entre-deux 
Comme son précédent film, ce long-métrage est une nouvelle incursion de Byambasuren Davaa dans un genre assurément naturaliste mais inclassable, à mi-chemin entre la fiction et le documentaire. Le travail avec les animaux et les acteurs non-professionnels reste en tout cas une constante de son travail au vu de ces deux oeuvres. La réalisatrice en est consicente: "Je pense avoir davantage 'fictionnalisé' ce film que le précédent. Mais je n'appartiens à aucune catégorie précise. Je me situe entre le documentaire et la fiction. J'essaye de m'adresser autant au coeur et à la perception, qu'au cerveau."
Entre chiens et loups 
Dans le conte comme dans le film, le père est réticent à l'idée d'adopter le chien abandonné. Cette question est très actuelle en Mongolie. Avec l'exode rurale beaucoup d'animaux de compagnie sont abandonnés par leurs propriétaires lorsqu'ils vont à la ville. La réalisatrice remarque: "De nombreuses familles nomades abandonnent leur chien, lorsqu'elles partent s'installer en ville. Les chiens pactisent alors avec les loups, et ensemble ils attaquent les nomades encore présents. En tuant leur troupeau, ils mettent en péril leur survie".
Un chien légendaire 
Le lien entre l'homme et le chien dépasse le simple cadre du film. En effet, en Mongolie la tradition ancestrale assimile cette relation au cycle de la réincarnation. La réalisatrice s'explique: "En Mongolie, nous croyons au cycle éternel de la réincarnation. L'âme passe d'un corps à un autre, d'une plante à un animal, puis du chien à l'homme. A l'époque contemporaine, ces croyances se perdent, ce qui affecte la relation qu'entretient l'homme avec l'animal". Car avec la société moderne ces croyances tendent à disparaître. "C'est un film sur l'urbanisation de la société, les bouleversements que cela entraîne dans ce pays, les changements de vie que les nomades sont forcés de faire".
Conte de cinéma 
Le film est inspiré d'un conte traditionnel mongol, La Cave du chien jaune, dans lequel un chien jaune permet la guérison d'une jeune fille malade qu'aucun médecin ne parvenait à soigner. La réalisatrice précise que cette petite histoire fut à l'origine de son projet de long-métrage."C'est en septembre 2003, lors de la première projection de mon film L'Histoire du chameau qui pleureà Ulaanbatar, que quelqu'un m'a rappelé ce conte de Gantuya Lhagva que j'avais oublié, et dont la force poétique et émotionnelle m'est soudain apparue. J'ai aussitôt décidé d'en faire la base de mon prochain film". 

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Réalisateur Byambasuren Davaa  (le même que pour le chameau qui pleure)

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Acteur(s)


Le père Urjindorj Batchuluun
La mère Daramdadi Batchuluun
La fille aînée Nansa Batchuluun
La fille cadette Nansalmaa Batchuluun
Le fils Batchuluun
La vieille dame Tsrenpuntsag Ish


Scénario, production
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D'après l'oeuvre de Gantuya Lhagva
Production Film Munchen, Allemagne
Hochschule für Fernsehen, Allemagne


Equipe Technique
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Compositeur Dagvan Ganpurev
Directeur de la photographie Daniel Schönauer
Monteur Sarah Clara Weber
Exportation/Distribution internationale ARP Sélection, France

Distribution
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Distribution ARP Sélection, France

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La Mongolie et le nomadisme

La Mongolie en chiffres 
La Mongolie a acquis son indépendance en 1921, elle compte 2 751 314 habitants pour une superficie totale de 1 566 500 km2. 90 % des habitants sont bouddhistes. Le relief privilégie le désert et les steppes. En dehors de la capitale Ulaanbatar, qui héberge plus de 800 000 habitants, la population est éparse, vivant pour la plupart de l'agriculture. De très nombreux Mongols sont nomades.

Le mode de vie nomade 
En Mongolie la population nomade voyage en fonction des pâturages servant à nourrir le bétail. Chevaux, chameaux, chèvres ou moutons sont donc des animaux essentiels à la survie des nomades, pour se vêtir, se nourrir ou se chauffer. Les nomades habitent la yourte, tente montée sur une base en bois, dans laquelle on peut trouver une cheminée et un petit autel rendant hommage aux ancêtres. La réalisatrice Byambasuren Davaa connaît les coutumes des populations nomades du Nord-Ouest de la Mongolie, où elle passait ses vacances d'été, et où sa mère et sa grand-mère vivaient. Tourner son film dans cette région lui est donc très personnel, et elle a pris grand soin de refléter dans le détail la vie quotidienne des nomades, mettant donc à contribution la population de la région. "Je pense que chacun a en soi une part de créativité. En tant que réalisateur filmant des non-professionnels, c'est à moi de les convaincre de leur talent, afin qu'en échange, ils me laissent les filmer. C'est pourquoi j'ai passé de nombreuses semaines avec toute l'équipe en leur compagnie, avant de commencer à les filmer." 

L'homme moderne et le nomade 
Parce qu'elle vit aujourd'hui en Allemagne, où elle a étudié et où le film a été produit, Byambasuren Davaa tente d'expliquer dans son film le fossé qu'il peut exister entre le mode de vie des nomades et celui des sociétés industrialisées. "La Mongolie est une terre qui change et son peuple doit changer à son tour", explique-t-elle. Le film soulève donc ces interrogations: "Pour moi, les thèmes principaux du film sont les suivants: Dans quelles croyances, selon quelles valeurs éduque-t-on les enfants aujourd'hui? La tradition et la modernisation peuvent-elles cohabiter?Que signifie la 'vie moderne' lorsque l'on vit en nomade?". Le clivage était d'autant plus fort que l'équipe technique du film était allemande, et a donc du vivre avec la population nomade pendant les huit semaines qu'a duré le tournage. La réalisatrice croit cette réconciliation possible entre les deux mondes:"Lorsque l'héroïne du film rencontre la vieille dame qui lui raconte la légende du 'Chien jaune de Mongolie', c'est le monde des traditions qui transmet son savoir au monde moderne. Je souhaite ardemment que chacun soit suffisamment tolérant et curieux pour apprendre de l'autre. C'est sans doute cela le sens du film. Parce que je suis née en Mongolie, je vois la vie au delà de ses valeurs linéaires et matérielles. Je veux croire en un monde où traditions et modernité peuvent cohabiter avec respect et ouverture d'esprit."

CRITIQUES SPECTATEURS:

Veritable coup de coeur, le genre de film qui vous tranporte au milieu de nul part, sans en rajouter.

1/Les lieux du tournage sont magnifiques. L'histoire se passe dans les contrées désertiques de Mongolie, ce qui permet d'admirer des paysages souvent méconnus. 2/Les acteurs (une famille mongole) jouent leur propre rôle et sont irréprochables. Le jeu des enfants est d'ailleurs souvent très drôle. 3/L'histoire, bien que simple en apparence est finalement un beau conte philosophique que chaque spectateur pourra méditer.

Dans le film pas de confrontation violente, pas de dispute et dans cette sérénité de la mongolie si appaisante tous est paisible.En plus ce film est une découverte des conditions de vie de ces agriculteurs des steppes.

L'interprétation par une famille non professionnelle ajoute au mérite du film

Dans ce film, tout est suggéré. Pas de vérités assénées par le biais de dialogues inutiles ou de situations exagérément évidentes. Sa force, sa richesse résident au contraire dans les messages, codés ou non, qui nous parviennent, transmis par les silences, les non-dits, les images subliminales suscitées par des scènes apparemment banales ! C'est un film dans lequel il faut écouter entre les paroles et regarder entre les images. Certains le jugeront fade, sans relief, et déclareront s'être ennuyés. Je pense qu'il faut être "prêt" au fond de soi-même pour recevoir et apprécier ce genre de "cadeau". De plus, le côté ethnologique ravira tous les amateurs de voyage et les "curieux des autres". Belle leçon de simplicité, d'humilité, d'humanité et d'amour !!!

Depuis que j'ai quitté la salle de ciné, je suis restée sur mon petit nuage, quelque part en Mongolie...Pendant une heure et demie on a l'impression de vivre au rythme mongol, une vie lente qui justifie les longs plans séquences. Je suis devenue une toute petite souris qui épie la vie de cette famille, et découvre grâce à eux le mode de vie des nomades. La photographie est superbe, et les acteurs (une vraie famille) émouvants et justes. On admire ce père tendre, cette mère calme et sereine, et ces enfants espiègles et pleins de vie ! Un petit joyau à ne pas rater !

C'est un film suberbe! Pas vraiment d'histoire mais l'on entre dans la vie de cette famille de mongols et on la partage.Il ne se passe pas grand chose mais l'on ne s'ennuie jamais.Il y a dans ce film beaucoup de tendresse notamment gràce aux trois enfants Batchuluun qui jouent très bien et très naturellement.On voit l'avancée de la modernité et les problèmes qu'elle pose : abondon de la steppe, mais aussi la nouvelle louche qui est plus belle mais qui fond à la chaleur et les reflexion des enfants "à la ville il fond pipi dans les maisons " "il empile les yourtes"

Ce film est exceptionnel. Byambasuren Davaa a su jouer avec une grande habileté de la combinaison entre fiction et documentaire (à la différence de son précédent film, L'HISTOIRE DU CHAMEAU QUI PLEURE, qui péchait par une narration un peu naïve), et imprègne la description soigneuse d'un mode de vie en train de disparaître de l'étrange et merveilleux souffle poétique. La Mongolie a ici un visage aimable, celui de la gracieuse famille Batchuluun, couple de pasteurs nomades et de ses trois jeunes enfants que l'on suit dans leur vie de tous les jours, de la préparation du fromage à la garde du troupeau à cheval à travers la steppe, alors que se fait sentir, encore lointains mais de plus en plus menaçants, les signes néfastes de l'influence des villes, et que de loin en loin s'annonce l'alliance des loups et des chiens. Recevant d'une vieille femme la légende de «La caverne du chien jaune» (et son interprétation comiquement rationnelle), la petite Nansal Batchuluun incarne parfaitement le caractère indépendant et espiègle des nomades mongols. Espoir d'une continuité de l'esprit du nomadisme dans la modernité, elle imagine sa vie future au plus haut étage, le plus lumineux, d'un immeuble (à l'aide de bouses séchées (le combustible mongol) qu'elle empile devant ses frères et sœurs, commentant : «en ville ils mettent les yourtes les unes au dessus des autres».) Effleurant avec délicatesse les questions environnementales et la perte d'une harmonie naturelle (l'adoption d'un mode de vie occidental plus pratique entraînant la désertification de la steppe), ce film magnifique est sans doute l'une des plus élégante évocation de la vie nomade, du désenchantement à l'élégie.

D'une profondeur incroyable, ce film expose la vie d'une famille de mongolie...et nous donne une belle leçon de ce qu'on appelle la simplicité...

Critique presse:

Récit simple au service d'une fiction ethnographique où l'on serait bien en peine de déceler la moindre faute de goût. L'Humanité - Vincent Ostria

On retrouve dans ce chaleureux conte de Byambasuren Davaa toutes les émotions et sensations qui déjà imprégnaient le récit qui l'a révélée, L'histoire du chameau qui pleure. Ouest France - La rédaction

Une maîtrise parfaite de la caméra et des acteurs, non-professionnels, épatants. Zurban - Véronique Le Bris

Ce qui est le plus troublant et le plus intéressant n’est pas de découvrir des différences entre cette famille et nous, mais de voir combien on se ressemble dans nos différences. Tout au long du film, on suit la famille Batchuluun, des nomades qui se battent pour concilier traditions et progrès, dans leur vie quotidienne. Alors bien sûr ils vivent dans une yourte et ils ne regardent pas la Star’Ac’ le samedi soir, bien sûr, leurs habitudes sont souvent surprenantes, parfois désopilantes, comme le ramassage de bouses et l’utilisation qu’ils en font, mais une famille, reste une famille, avec des parents patients et débordés et des enfants qui ne manquent pas d’énergie. Il faut dire que Byambasuren Davaa a particulièrement bien réussi son casting. Les enfants Batchuluun sont trois adorables garnements qui feraient fondre l’ogre le plus féroce. Toujours prêts pour faire des bêtises, l’héroïne Nansaal, sa sœur et leur petit frère rivalisent de malice. L’un tente d’avaler une statue de Bouddha, l’autre se perd en gardant le troupeau, tous sont désarmants d’espièglerie et d’innocence : « Dis maman, c’est vrai qu’en ville les gens font pipi dans leurs maisons ? » demande même la sœur cadette. Du coup, et c’est surprenant, on rit beaucoup et surtout on ne s’ennuie pas une seconde malgré le rythme langoureux. Par Magali Cirillo.

Le mot de Tahheyyât:

Ce film n'est pas un film pour les enfants.
Les personnes de tous âges qui aiment découvrir d'autres civilisations, de belles images et se constituer un "capital rêves" tout en demeurant ancrés dans les conséquences de la modernité et des exodes citadins comblés.

Bandes annonce:

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Commentaires
G
Travel & Solidarity est une expédition humanitaire, dans lequel 4 voyageurs ont pour but de venir en aide aux enfants les plus démunis de Mongolie, découvrir et faire partager des pays méconnus en traversant en voiture 14 pays sur une distance de 20 000 kilomètres : http://www.travelandsolidarity.com/<br /> <br /> <br /> <br /> De plus, on souhaite partagé cette aventure humaine, donc nous sommes à la recherche d'un quatrième compagnon de voyage, partez avec nous et rejoignez nous : http://www.travelandsolidarity.com/?p=59<br /> <br /> <br /> <br /> On à besoin de vous ! Aider les enfants de Mongolie avec un don : http://www.travelandsolidarity.com/?page_id=6<br /> <br /> <br /> <br /> Suivez l’actualité du projet en devenant fan de notre page facebook : http://www.facebook.com/pages/Lyon-France/Travel-Solidarity/145410108861309
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