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Elguijaronegro
1 novembre 2006

Le soja contre la vie

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Au Brésil, en Argentine, au Paraguay, la culture du soja s'étend pour les besoins de l'accroissement de l'élrvage industriel. Les droits de l'homme, l'"environnement, l'agriculture paysanne sont sacrifiés à un modèle qui sert les intérêts de l'agro-industrie.
   

Le soja est la première source de protéines végétales pour l’alimentation animale des élevages industriels

Pour satisfaire la demande croissante, en Europe ou en Asie, l’Amérique du Sud est en voie de sojatisation rapide avec des conséquences dramatiques :
• déforestation massive

• expulsions des populations indigènes
• ruine des petits paysans
• pollution des sols…

Produire toujours plus, pour satisfaire la croissance continue de la consommation de viande, en augmentant la pauvreté : c’est un non-sens !

Exigeons une politique agricole juste et durable !
Déjà plus de 75 000 signatures !

PARTICIPER À LA CAMPAGNE

Le principe de la campagne est d'interpeller le Ministère de l'Économie et des Finances et l'une des deux grandes sociétés importatrices de soja en Europe (Cargill-France et Louis Dreyfus Négoce).

Les demandes

Au Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie.
La Société financière internationale contribue à l’expansion du soja en accordant des prêts, sur fonds publics, aux opérateurs (entreprises agro-alimentaires et construction d’infrastructures). La France et l’Europe, avec respectivement 5 % et 32 % des voix, ont un poids important au sein de cette instance.
L’objet de ce courrier est de demander, en tant que citoyen :
• de veiller à ce que la France n’approuve plus de financement d’opérations liées à l’expansion du soja ;
• de promouvoir, auprès des institutions financières internationales, des stratégies de développement permettant le renforcement de l’agriculture paysanne.

Aux présidents des sociétés Louis Dreyfus Négoce et Cargill-France.
C’est en tant que consommateur, en droit de connaître les conditions de production des aliments que l’on achète, que l’on peut interpeller les sociétés agro-alimentaires.
L’initiative de «table-ronde pour un soja responsable» n’apportant pas une réponse satisfaisante aux problèmes posés par l’expansion de la culture du soja, la demande à ces deux acteurs majeurs de la filière soja est :
• de mesurer les impacts sociaux et environnementaux de leurs activités, d’en rendre compte publiquement et de travailler à y remédier avec les acteurs sociaux concernés ;
• de s’assurer que les acteurs de la filière qui travaillent avec eux fassent de même.

Le mode d'emploi
Téléchargez les cartes postales et envoyez-en une au Ministère de l'Économie et des Finances et l'autre au choix au P-DG de Cargill-France ou à celui de Louis Dreyfus Négoce.
   
N'oubliez pas de retourner un coupon au CCFD afin que nous puissions comptabliser les participants à la campagne.

Cette campagne a lieu jusqu'au 20 novembre 06

Téléchargez les documents (pdf) :

La version ministre / Cargill-France

La version ministre / Louis Dreyfus Négoce



INFOS COMPLEMENTAIRES

Déforestation, expulsions de paysans, épandages toxiques…
L’expansion du soja en Amérique du Sud a des conséquences dramatiques.
Au Brésil, 47 % des surfaces cultivées en grains sont consacrées au soja, alors que 16,7 millions de personnes souffrent de la faim. Le pays réduit sa production
alimentaire et est obligé d’importer pour nourrir sa population.
En Amazonie, l’équivalent du quart de la France a été déforesté en 7 ans au profit du soja. Petits paysans et peuples indigènes sont privés de leur espace vital, de leurs moyens de subsistance et voient leur santé affectée par le recours massif aux produits chimiques.
Or, cette expansion du soja sert avant tout à nourrir les animaux, en particulier les élevages industriels en Europe. Ce système a de nombreux impacts négatifs : pollution massive, précarité de l’emploi…
L’Argentine, la Bolivie, le Brésil et le Paraguay, tout comme l’Europe, continuent à mettre ressources naturelles et soutiens publics au service des grands producteurs et des entreprises nationales ou multinationales, acteurs de cette expansion. Ils n’appuient ni la recherche de méthodes de production agricole plus diversifiées, ni l’agriculture paysanne. De nombreuses initiatives locales démontrent pourtant que créer plus d’emplois, protéger l’environnement et la biodiversité, répondre aux besoins alimentaires, c’est possible, sans violer les droits des plus faibles.
Malgré les graves conséquences de l’expansion du soja, les institutions financières et les firmes agroalimentaires s’obstinent à encourager ce modèle :
— les institutions internationales, et notamment la Société financière internationale (groupe Banque mondiale) accordent des prêts aux opérateurs de la filière soja en Amérique
du Sud ;
— les firmes agroalimentaires internationales, qui bénéficient de ces soutiens, ne peuvent ignorer les impacts sociaux, économiques et environnementaux de leurs activités, ni se dédouaner de leurs responsabilités en édictant des codes éthiques très insuffisants.
Les États doivent instaurer des règles pour protéger les communautés rurales.
Cette campagne n’est pas contre le soja mais contre les dérives d’un système. Nous vous invitons
à y participer pour :
– dénoncer avec nous les violations
des droits des paysans sud-américains ;
– promouvoir une agriculture pourvoyeuse d’emplois, respectueuse de l’environnement et des personnes ;
– demander un soutien public à l’agriculture paysanne.

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