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Elguijaronegro
28 juin 2007

Etre journaliste en Algérie - débat 30 juin 07 Fête de LEZAN

Le samedi 30 juin 2007 à 16h30  Fête de LEZAN

Être journaliste en Algérie

Débat
Avec Mohamed Benchicou et Rina Sherman

Une initiative de Mohamed Benslimane, PCF, Nîmes.

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15 février 2004. Didier Contant, journaliste indépendant, est victime d'une chute mortelle depuis le balcon d'un immeuble parisien. La police conclut hâtivement à un suicide. Pourtant des interrogations subsistent. Au moment de sa mort, celui qui fut rédacteur en chef de l'agence Gamma était harcelé par des confrères qui faisaient tout pour torpiller sa dernière enquête sur l'assassinat en 1996 des sept moines trappistes de Tibhirine…

°°°000°°°

Le huitième mort de Tibhirine

de Rina Sherman

Préfacé d’Antoine Sfeir
« Devant ce travail colossal, minutieux, on ne peut que s'incliner… »

Éditions Tatamis, Paris, 2007 / Éditions Lazhari Labter & Le Soir d'Algérie, Alger, 2007

Pour plus d’informations sur le livre : http://8e-mort-tibhirine.blogspot.com/

Victime d’une campagne calomnieuse sans précédent, en février 2004, le grand reporter Didier Contant fait une chute mortelle d’un immeuble parisien alors qu’il s’apprêtait à publier son enquête sur la mort des moines de Tibhirine en Algérie en 1996. Les résultats d’un long travail d’investigation sur le terrain à Blida par l’ancien rédacteur en chef de l’agence Gamma confirment que les moines ont été enlevés et assassinés par le GIA (Groupe Islamiste Armé).

Mais à Paris, des confrères affirment auprès des rédactions parisiennes que Didier Contant travaillait pour les services français et algériens dans le cadre de son enquête sur les moines, déconseillant toute publication de son investigation. Ces lobbies, composés de journalistes, d’éditeurs, d’avocats et d’organisations de droits de l’homme, brandissent le témoignage d’un sous-officier transfuge de l’armée algérienne, tendant à prouver l’implication de l’armée dans le rapt des moines. Didier Contant vivait cette campagne calomnieuse comme une catastrophe professionnelle ; dépossédé de son honneur, de sa dignité et de la capacité de gagner sa vie, il ne put l’accepter.

Rina Sherman livre un témoignage saisissant sur la mort de son compagnon, Didier Contant. Pour rendre hommage à l’homme qu’elle a aimé, elle raconte avec brio leur grande histoire d’amour et la tragédie qu’ils ont vécues. Son récit se lit comme un roman, comme un thriller, dans lequel suspense, investigation et combat se confondent dans une réflexion essentielle : Il ne faut pas se taire afin que soit respecté l’un des droits fondamentaux de l’homme, celui de la liberté d’expression.

autre article sur le huitième mort de Tibhirine

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