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Elguijaronegro
14 novembre 2009

Sauvé par Facebook? loin de nous rassurer, le procédès inquiète OUI!

source: http://www.01net.com/editorial/508634/sauve-de-la-prison-grace-a-facebook/

Sauvé de la prison grâce à Facebook
Poursuivi pour vol à main armée, un suspect a été innocenté grâce à un message qu'il avait publié sur Facebook.

En matière de criminalité, Facebook peut devenir une arme à double tranchant. En septembre dernier, le réseau social permettait de démasquer un voleur qui s'était connecté à son compte depuis l'ordinateur de sa victime. Deux mois plus tard, un avocat a obtenu la relaxe de son client grâce au service communautaire. L'affaire se passe aux Etats-Unis.

Un jeune homme était accusé d'avoir participé à un vol à main armée à New York le 17 octobre dernier. Incarcéré depuis 12 jours, son avocat a obtenu sa libération en invoquant un alibi d'un nouveau genre : l'alibi électronique.

A l'heure des faits, le suspect postait un commentaire sur son compte Facebook pour demander à sa petite amie où se trouvaient des gâteaux. Ce message était envoyé depuis l'ordinateur de son père à Harlem.
Un message envoyé depuis l'ordinateur du père de l'accusé

La question était écrite dans « un langage de rue populaire. Des mots dénués de sens pour toute autre personne que le présumé voleur », rapporte le New York Times. Non sans avoir vérifié que le message avait bien été expédié depuis un PC situé à l'adresse du père du jeune homme, l'accusation a décidé d'abandonner les charges.

Etonnant, quand on sait que n'importe qui possédant l'e-mail et le mot de passe du suspect aurait pu se connecter à son profil. « Cela impliquerait d'être un génie en matière criminelle, ce que l'on n'attend pas d'un jeune comme celui-là. Il n'est pas le diable », a expliqué son avocat Me Robert Reuland. Le fait que l'alibi ait été confirmé par le père du suspect et sa belle-mère ont conforté le procureur dans sa décision.

Les amis du jeune accusé lui ont trouvé un surnom : Facebook Kid, « le gosse de Facebook ». Cette histoire montre en tout cas le rôle que pourraient tenir, à l'avenir, les réseaux sociaux dans certaines affaires judiciaires.

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commentaires persos:

les gâteaux?
où ils se trouvent?

oui

la petite amie du suspect

oui

les parents du suspect

oui

le langage de rue populaire

oui

bien, je crois que nous allons écrire la suite du chemin de la mandragore, nous en savons assez pour cela!

quant à vous, masses cybernétiques tremblez!

Dans le temps, l'une de mes relations fut arraisonnée sous un tunnel, menottée, un flingue aux tempes, comme dans certains westerns, ceci se passait dans un pays de liberté et d'égalité dont je tairai volontairement le nom, mais oui, ça se fait! parce qu'une soi-disante vidéo surveillance avait livré une silhouette de personne avec un imper blanc à la "Colombo" et un véhicule (pas l'immatriculation) semblables à ceux du gars en question. L'homme et l'engin avaient démarré sur les chapeaux de roue, sur le lieu d'une effraction à main armée ayant eu lieu 15 minutes auparavant. (et chance! la voiture de patrouille alertée tombe juste sur le suspect, là dans un tunnel)

Manque de pot pour les arraisonneurs, ils avaient pris la proie pour l'ombre, non le contraire, l'ombre pour la proie! ce qui revient au même
et ils ne furent pas plus avancés pour leur filature et leur enquête.
Il se trouve que la personne interceptée sortait de son boulot, et avait pointé (à l'horloge pointeuse de l'entreprise), toute une brigade d'ouvriers et de cadres pouvaient en témoigner également, c'est pas de chance!

L'alibi était "béton", ce qui n'est pas mal pour une entreprise de travaux publics, mais le traumatisme est demeuré chez ce jeune homme (majeur tout de même puisqu'il conduisait un véhicule et avait donc obtenu son permis à l'âge requis).

En est-il de même dans l'exemple qui nous est donné?
Précautions, complicités cybernétiques, alibi cybernétique?

Si le bénéfice reste au doute, la justice a tranché: le suspect est innocenté.

On aurait tort de prendre tout ceci à la légère, même sans être écrivain, imaginons toutes les dérives possibles en terme de cyber criminalité et de cyber alibi!
nous ne sommes pas des enfants de choeur! et vous?

KNTHMH

Remarque ultime: cet article "salvateur" arrive sur le net juste après l'article dont nous nous faisions l'écho et qui pointait de nouvelles failles de sécurité sur facebook, montrant une fois de plus comme il était enfantin de s'introduire dans le réseau et de le pirater! un coup pour chasser l'autre?
Notre vigilance en sera encore accrue, Dame oui!

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