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Elguijaronegro
13 avril 2010

C'était quand à Caen? ou l'apéro de Facebook, fait de société???

A Redon, le projet d’apéro géant disparaît de Facebook

Faits de sociétédimanche 11 avril 2010

L'idée avait bruissé sur internet. Et commençait déjà à en inquiéter certains. A l’exemple de ce qui s’est déjà fait à Rennes, Nantes ou Brest, une page avait été créée sur le site internet Facebook pour organiser un apéro géant à Redon autour du vendredi 21 mai. Plus d’un millier de personnes s’y étaient inscrits.

Une idée lancée par un Redonnais d’une vingtaine d’années. Il a été convoqué, il y a quelques jours, à la gendarmerie. Là, les gendarmes lui ont expliqué les risques d’un tel événement et les responsabilités qu’il encourait comme organisateur de fait, étant à l’origine de l’appel lancé sur Facebook. Un discours visiblement convaincant. La page a depuis disparu du site internet et le projet a été annulé.


source

L'apéro Facebook de Caen 8 avril 10

Les traces de l'apéro du réseau social Internet Facebook étaient encore visibles tôt ce matin, aux abords du château. Les pelouses vertes étaient jonchées de détritus, bouteilles, canettes et sacs papier au logo de fast-foods... Pas un conteneur n'avait été installé pour l'occasion. Ce spectacle demeure la seule véritable ombre au tableau, ont aussi regretté un certain nombre d'internautes venus trinquer hier soir. Les pompiers n'ont été appelés sur le site qu'à neuf reprises : ils ont transporté sept jeunes gens très alcoolisés aux urgences du CHU.

Au plus fort de la nuit, qui s'est prolongée jusqu'à environ 2h, plus de 2 500 personnes -en très grande majorité des jeunes- ont profité d'un temps agréable pour boire des coups, sous le regard attentif d'une unité de gendarmes mobiles de Cherbourg et d'une demi-compagnie de CRS. Et ce, malgré l'interdiction de l'événement dans ce périmètre par le préfet du Calvados, Christian Leyrit.

Sans présager de la fin de soirée, le représentant de l'État, sur le site jusqu'à environ 22h30, semblait serein. Il affirmait hier que «sans son interdiction, il y aurait eu plus de monde». Quelques participants pensent l'inverse et regrettent la position du préfet : «On n'est pas méchants, on est juste jeunes!»

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caen_la_nuit
                                   

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Commentaires
K
j'ajouterai aujourd'hui ceci, comparer ces manifestations à Woodstock dans les années hyppies 69, c'est nul!<br /> <br /> Woodstock était un festival, tout festival a des organisateurs et une structure, même si la structure prévue avait été largement débordée par l'afflux de centaines de milliers de spectateurs, et puis ça a servi de leçon pour organiser d'autres évènements<br /> <br /> comparer ces rassemblements à des rave, ça n'a pas de sens, une rave est déclarée officiellement et règlementée, mais si, et on y accède par un droit à prix fixe<br /> <br /> s'il y a problème on peut toujours trouver un ou les responsables<br /> <br /> <br /> certaines rave sont "free" ou clandestines, eh bien leurs organisateurs et ceux qui y viennent prennent de gros risques, voilà, ça a toujours été le cas<br /> <br /> <br /> comparer ça aux rassemblements du week-end dans les villes espagnoles, ce n'est pas possible!<br /> <br /> <br /> les jeunes en Espagne déambulent dans les rues, leur botelon à la main, puis ils s'assoient en rond sur le sol des places de leur localité, c'est la population de la ville ou du lieu lui-même, pas une ^population soudain multipliée par 10, 100 ou 1000! pas en un seul lieu! c'est un fait culturel, donc la maréchaussée y veille dans ses attributions normales<br /> <br /> <br /> les jeunes en Sspagne et au pays basque se rassemblent par milliers dans les grosses fêtes (San sébastian, Pampelune, Bayonne) pas toute la journée, pas en un seul lieu des villes, la logistique est très élaborée et les règles de conduite exigées draconiennes, avec fortes amandes à la clé pour ce qui est du coté espagnol <br /> <br /> malgré tous ces déploiements d'ingéniosité, de gestion, de personnel, il arrive encore que se produisent des accidents (tomber d'étages, tomber dans une rivière d'un parapet), quelques crimes, vols à la tire, coups et blessures, agressions sexuelles, et les fameux comas éthyliques<br /> <br /> <br /> mais il y a des structures d'accueil immédiat pour les accidentés, les fatigués, les biturés<br /> <br /> et les services sanitaires et de nettoiement sont très bien organisés et l'on peut dire efficace, les amandes encourues dissuasives<br /> <br /> <br /> alors comment peut-on comparer ces rassemblements à ceux cités plus haut? en rien!<br /> <br /> <br /> l'alcool, un rite de passage?<br /> <br /> obligé?<br /> <br /> que si on fait pas on fera plus tard?<br /> <br /> bon ben attendons plus tard alors, hein?<br /> <br /> <br /> je me suis pas bourrée, beurrée quand j'étais jeune, j'en ai pas eu envie après<br /> <br /> ça veut pas dire que je n'aie jamais testé de bonnes cuites!, mais justement tester n'est pas adopter
K
Des "apéros géants" ont été interdits à Aubenas, Chambéry et Annecy<br /> <br /> Les préfectures de l'Ardèche, de Savoie et de Haute-Savoie ont interdit trois "apéros géants" prévus vendredi soir à Aubenas et à Chambéry, et samedi à Annecy, "craignant des débordements", a-t-on appris vendredi auprès de ces dernières.<br /> <br /> <br /> A Aubenas (Ardèche), un appel a été lancé vendredi sur le réseau social Facebook pour "trinquer dans le centre-ville" à 18H30.<br /> <br /> Mais la préfecture a pris un "arrêté d'interdiction de consommation, de port et de transport de boissons alcoolisées" sur la voie publique à "Aubenas et cinq communes environnantes", a déclaré à l'AFP Jean-Yves Le Merrer, sous-préfet de l'Ardèche.<br /> <br /> Un dispositif "policier de surveillance et de contrôle" a été mis en place pour l'occasion, a-t-il ajouté.<br /> <br /> "Ces apéros posent un réel problème de sécurité publique. Il n'y a pas d'organisateur et les événements peuvent très vite dégénérer", a pour sa part souligné Xavier Idier, sous-préfet de la Savoie.<br /> à lire aussi<br /> <br /> <br /> Un "apéro géant" était annoncé vendredi soir sur Facebook dans un parc situé devant le palais de justice de Chambéry et un second samedi sur les rives du lac d'Annecy. Mais les deux préfectures ont expressément interdit ces rassemblements, ainsi que "le port, le transport et la consommation d'alcool sur la voie publique."<br /> <br /> "Le coût de la remise en état des lieux est aussi un paramètre à prendre en compte. Comme il n'y a pas d'organisateur, c'est au contribuable de payer", a ajouté Xavier Idier, alors que le rassemblement de Chambéry avait reçu l'appui de 1.600 membres du réseau social.<br /> <br /> "Le rassemblement n'avait pas été déclaré et le site retenu qui se trouvait au bord du lac était particulièrement dangereux", a de son côté fait savoir le sous-préfet de Thonon-les-Bains, Jean-Yves Moracchini.<br /> <br /> Dans la nuit de mercredi à jeudi, à Nantes, un jeune maçon de 21 ans est décédé avec 2,40 g. d'alcool dans le sang, en sortant de l'apéro géant qui avait réuni au plus fort de la nuit plus de 9.000 personnes.<br /> <br /> source:<br /> http://tinyurl.com/27vfks9
K
L’enquête progresse sur la mort d’un homme à Nantes, lors d’un apéro Facebook. Le jeune homme de 21 ans, décédé en chutant d'un pont dans la nuit de mercredi à jeudi, avait 2,40 grammes d'alcool dans le sang, a indiqué vendredi le procureur de Nantes, Xavier Ronsin, au cours d'une conférence de presse.<br /> Selon le procureur, le jeune maçon, venu de Vendée, avait consommé au cours de la soirée «10 à 15 verres d'alcool fort».<br /> Il a voulu descendre sur la rampe d'un escalier d'un pont et a basculé dans le vide. «Il s'agit d'une grave imprudence individuelle liée à une alcoolémie excessive de 2,40 grammes dans le sang, trois fois le seuil délictuel», a souligné le procureur.<br /> «Toute mort est injuste mais on ne peut qu'être consterné par la mort stupide de ce jeune de 21 ans», a-t-il dit. Il a qualifié d'«échec collectif» et «non pas de fête» l'apéro géant de Nantes. Le jeune homme, également sapeur-pompier volontaire, avait commencé à boire dans un appartement, a aussi précisé le procureur.<br /> «Quelle est la gloire? Quel est le défi de réussir à se saouler ensemble, est-ce que l'exploit la prochaine fois ce sera de se saouler à 11.000, à 12.000 parce que Montpellier a fait 10.000? Est-ce que ce sera d'avoir deux morts au lieu d'un mort, d'avoir plus de comas éthyliques, plus d"incidents?», s'est indigné le procureur.<br /> «Je pense au gâchis de cette vie et à tous les personnels qui s'étaient mobilisés, c'est un échec collectif pas une fête», a-t-il encore ajouté. «J'appelle ceux qui se sont réjouis d'avoir battu un record et ceux qui ont déjà lancé l'idée d'un troisième apéro géant à Nantes à aller rencontrer la famille de ce jeune homme», a-t-il conclu.<br /> <br /> source:<br /> http://tinyurl.com/38y6mpf
K
Ces manifestations qui se déroulent dans des espaces publics sont potentiellement à haut risque. Elles regroupent plusieurs milliers de personnes qui se retrouvent pour partager un, voire plusieurs verres. La nouveauté, en l’occurrence, c’est qu’il n’y a pas d’organisateurs identifié à ce type de fête. Pas de responsable civil, pas d’autorité qui prend en charge les secours ou l’organisation inhérente à tout événement public. Dans la majeure partie des cas, tout part d’un événement «monté» sur le site communautaire par un utilisateur. <br /> <br /> Pas de cadre légal<br /> En théorie, ce type d’événement doit faire l’ objet d’une déclaration en préfecture, ce qui n’est pas le cas. La préfecture en question peut bien sûr interdire l’événement, mais «l’oukase» pèse peu face à la motivation de milliers de personnes, surtout lorsqu’il est impossible d’engager de dialogue avec des personnes physiques. «Ces apéros posent un réel problème de sécurité publique. Il n'y a pas d'organisateur et les événements peuvent très vite dégénérer», a témoigné vendredi Xavier Idier, sous-préfet de la Savoie, qui a interdit un tel apéro à Chambéry. <br /> <br /> Même inquiétude pour Jean-Paul Makengo, adjoint au maire de Toulouse, qui a demandé à la préfecture d’interdire un apéro Facebook: «Sur le principe, nous ne serions pas contre, mais dans la pratique, ce qui nous inquiète, c'est que ce genre de manifestation peut déboucher sur des comas éthyliques ou des débordements. Or, nous n'avons pas d'interlocuteur, pas d'organisateur, personne qui puisse nous garantir l'encadrement», explique-t-il dans La Dépêche. <br /> <br /> Du coup, les autorités se trouvent obligées de gérer la sécurité et le nettoyage de ces moments de convivialité. «Le coût de la remise en état des lieux est aussi un paramètre à prendre en compte. Comme il n'y a pas d'organisateur, c'est au contribuable de payer», explique le sous-préfet de Savoie. La mairie de Montpellier a chiffré par exemple à 60.000 euros le coût du nettoyage de la ville après un apéro Facebook.<br /> <br /> Justice et politique en désaccord<br /> <br /> Les autorités sont démunies pour déterminer les responsables de ces fêtes géantes. Dans le cas du décès de Nantes, le procureur a établi qu’il n’y aurait pas de poursuites pénales possibles contre les organisateurs de l’apéro. «On est responsable de ce que l'on a personnellement commis. C'est le jeune homme qui a eu une conduite imprudente», a-t-il déclaré. «Il y a une responsabilité sociale et une responsabilité morale, pas de responsabilité pénale. Si on poursuivait le premier garçon qui, il y a quelques mois, a lancé l'idée sur Internet, pourquoi ne poursuivrait-on pas le second qui l'a encouragé ou encore le troisième qui a dit qu'il allait venir avec des amis à lui?», a-t-il fait valoir.<br /> <br /> Les politiques semblent, eux, avoir une autre lecture du droit. La responsabilité de la mort du jeune homme à Nantes et des dégâts «peut être attribuée aux organisateurs» qui pourront être identifiés, a assuré Nathalie Kosciusko-Morizet vendredi matin sur Europe 1. «On n'est jamais anonyme, tout le monde doit en être bien conscient, y compris sur Internet», a-t-elle insisté. La secrétaire d’Etat espère un dénouement à la «rave-partie», qui avaient failli être interdites dans les années 90, jusqu’à ce que les organisateurs acceptent «d’entrer dans la logique des problèmes de sécurité». Tous ces problèmes seront évoqués lors de la table ronde organisée la semaine prochaine par Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur. <br /> M.P.<br /> <br /> <br /> <br /> source:<br /> http://tinyurl.com/2vv3ecj
K
PARIS (Reuters) - Les "apéros Facebook", dont un participant est mort pour la première fois jeudi en France, se multiplient et échappent jusqu'à présent au contrôle des autorités, qui balancent entre médiation et répression.<br /> <br /> Au lendemain de la mort d'un jeune homme de 21 ans à Nantes, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a convoqué pour la semaine prochaine une réunion de travail sur ces "apéritifs géants" organisés depuis six mois dans des villes de province, dans une véritable course au record d'affluence.<br /> <br /> Ces rassemblements non déclarés et organisés grâce à la viralité des réseaux sociaux sont les successeurs des "free parties" ou "rave parties" des années 1990, déjà basées sur la clandestinité, la gratuité et l'esprit de fête.<br /> <br /> Le procureur de la République et le maire de Nantes se sont dits désarmés, le premier s'agissant de la responsabilité pénale, le second pour la gestion de l'événement.<br /> <br /> La responsabilité "du premier à appeler à l'apéritif géant ne semble pas établie", a dit le procureur Xavier Ronsin.<br /> <br /> Le député-maire socialiste Jean-Marc Ayrault a demandé l'aide de l'Etat, constatant que les interdictions préfectorales, comme à Montpellier (Hérault) mercredi soir, n'ont pas empêché des milliers de personnes de se rassembler.<br /> <br /> "Il faut parler franchement à ceux qui en prennent l'initiative, ils prennent une lourde responsabilité, ils mettent la vie de personnes en péril", a-t-il dit sur France Info, jugeant le phénomène non pas festif mais "glauque".<br /> <br /> "ON RISQUE GROS"<br /> <br /> Jusqu'à présent, la seule manière d'empêcher ces rassemblements a été de faire pression sur l'organisateur, quand les autorités ont pu l'identifier.<br /> <br /> Celui-ci annule alors, la plupart du temps, l'apéritif, mais n'a pas la main sur la suite des événements : rien n'empêche les candidats de se rassembler au lieu prévu, la force du nombre rendant l'arrêté d'interdiction inapplicable.<br /> <br /> L'organisateur de l'apéritif du Mans (Sarthe), prévu samedi, prie instamment les plus de 5.000 personnes inscrites de ne pas venir. "On a été convoqué au commissariat et on risque gros, très gros (...) nous sommes jeunes et on risque de payer une TRES forte amende", écrit-il sur Facebook.<br /> <br /> L'organisation de manifestations illicites est passible de six mois de prison et 7.500 euros d'amende en France. L'ivresse sur la voie publique est passible d'une contravention.<br /> <br /> Pour interdire le premier apéritif parisien, prévu le 23 mai sur le Champ-de-Mars, la préfecture de police de Paris a contacté l'organisateur sur Facebook et créé sa propre page pour rappeler les risques encourus par les organisateurs et les participants. Le rassemblement a été annulé.<br /> <br /> Le maire de Toulouse, Pierre Cohen, a demandé au préfet de Haute-Garonne d'interdire l'apéritif prévu le 26 juin sur la place du Capitole, pour lequel plus de 16.000 personnes ont confirmé leur présence.<br /> <br /> Mais l'interdiction préfectorale de l'apéritif de Montpellier n'a pas empêché 11.000 personnes de se rassembler, sans provoquer aucun incident. "Annulation ou pas, on va trinquer !", prévenait une participante sur Facebook.<br /> <br /> "APOTHÉOSE COLLECTIVE"<br /> <br /> Plutôt que de sanctionner, des représentants politiques sont partisans de la médiation.<br /> <br /> "Je pense qu'il faut essayer de trouver un système pour permettre aux gens de se retrouver mais dans des conditions de sécurité", a dit le socialiste Claude Bartolone sur Europe 1.<br /> <br /> Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, "il peut y avoir un peu le même genre de politique que ce qu'on a eu vis-à-vis des 'rave parties' dans les années 90".<br /> <br /> "Les 'rave parties' n'ont pas été complètement interdites (mais) les organisateurs ont accepté de rentrer dans les cadres de réflexion qui étaient ceux des préfectures, d'entrer dans la logique des problèmes de sécurité", a rappelé la secrétaire d'Etat à l'Economie numérique.<br /> <br /> Pour Monique Dagnaud, chercheuse à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), ces apéritifs géants "s'inscrivent dans une culture festive débridée qui s'est développée au début des années 2000", au croisement de Facebook - où certains veulent avoir plus d'amis que le voisin -, de la soirée étudiante et de la culture française de "l'apéro".<br /> <br /> "Leur objectif affiché est de créer un fort bruit médiatique en lançant une compétition entre les différentes villes de France. Derrière cela, il existe une aspiration plus profonde : la recherche d'une apothéose collective", dit-elle à Libération.<br /> <br /> "L'objectif reste de se réunir dans une ambiance bon enfant, ce qui n'exclut pas des excès. (...) Interdire les apéros géants ne tendra pas à raffermir les liens entre les jeunes et une société dans laquelle ils trouvent de plus en plus tard et de plus en plus difficilement leur place", conclut-elle.<br /> <br /> Avec Guillaume Frouin à Nantes, édité par Sophie Louet<br /> <br /> source:<br /> http://tinyurl.com/37egzk2
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