C'était quand à Caen? ou l'apéro de Facebook, fait de société???
Faits de sociétédimanche 11 avril 2010 L'idée
avait bruissé sur internet. Et commençait déjà à en inquiéter certains.
A l’exemple de ce qui s’est déjà fait à Rennes, Nantes ou Brest, une
page avait été créée sur le site internet Facebook pour organiser un
apéro géant à Redon autour du vendredi 21 mai. Plus d’un millier de
personnes s’y étaient inscrits. Une
idée lancée par un Redonnais d’une vingtaine d’années. Il a été
convoqué, il y a quelques jours, à la gendarmerie. Là, les gendarmes
lui ont expliqué les risques d’un tel événement et les responsabilités
qu’il encourait comme organisateur de fait, étant à l’origine de
l’appel lancé sur Facebook. Un discours visiblement convaincant. La
page a depuis disparu du site internet et le projet a été annulé. L'apéro Facebook de Caen 8 avril 10 Les traces de l'apéro du
réseau social Internet Facebook étaient encore visibles tôt ce matin,
aux abords du château. Les pelouses vertes étaient jonchées de
détritus, bouteilles, canettes et sacs papier au logo de fast-foods...
Pas un conteneur n'avait été installé pour l'occasion. Ce spectacle
demeure la seule véritable ombre au tableau, ont aussi regretté un
certain nombre d'internautes venus trinquer hier soir. Les pompiers
n'ont été appelés sur le site qu'à neuf reprises : ils ont transporté
sept jeunes gens très alcoolisés aux urgences du CHU. Au plus
fort de la nuit, qui s'est prolongée jusqu'à environ 2h, plus de 2 500
personnes -en très grande majorité des jeunes- ont profité d'un temps
agréable pour boire des coups, sous le regard attentif d'une unité de
gendarmes mobiles de Cherbourg et d'une demi-compagnie de CRS. Et ce,
malgré l'interdiction de l'événement dans ce périmètre par le préfet du
Calvados, Christian Leyrit. Sans présager de la fin de soirée,
le représentant de l'État, sur le site jusqu'à environ 22h30, semblait
serein. Il affirmait hier que «sans son interdiction, il y aurait eu
plus de monde». Quelques participants pensent l'inverse et regrettent
la position du préfet : «On n'est pas méchants, on est juste jeunes!»