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Elguijaronegro
3 mai 2007

Bien Ségolène d'avoir fait cette mise au point au sujet de l'intégration des enfants handicapés!

c'est incroyable d'entendre M. Sarkozy dire ce qu'il a dit! c'est la droite qui avait fait suprimer les emplois d' auxiliaires et qui avait voué à l'échec les orientations de Mme Royal et de son plan handiscole, et lui agite cette méthode américaine, faire des procès! que les parents fassent des procès pour non accueil de leurs enfants, des procès à des collectivités qui n'ont pas encore les moyens d'accueillir les enfants en situation de handicaps divers parce qu'ils sont redevables d'une situation dégradée^par les orientations du précédent quinquénat, dont les mesures récentes n'ont pas réussi à juguler le déficit! on atteint au cauchemard et au cynisme!

Quant à la colère que Mme Royal a montré, c'est une colère vraiment saine, mesurée et maîtrisée, qui n'est ni déplacée, ni excessive!

franchement vous avez vu des gens en colère??? moi je suis en colère aujourd'hui, oui, et c'est dommage que vous ne voyiez pas la tête que j'ai!

vous avez vu de Gaulle dans ses colères, lui?

alors M. Sarkozy, 

peut-être silence et respect vous auriez dû avoir... et non essayer de faire croire que Mme Royal perdait mesure, dignité et contenance!

peut-être marquer le coup, en comprenant le "déplacé" de votre intervention et proposition,

peut-être avouer humblement qu'il était temps de prendre des mesures pour que les 15 000 jeunes qui ne sont reçus dans aucune structure actuellement, puissent y acceder le plus rapidement possible,

peut-être saluer les mesures que Mme Royal avait initiées dès 1999 dans son projet handiscole.

Cela eût été certainement digne d'un "présidentiable", preuve de maturité et de responsabilité...

Tah

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HandicapRoyal
envoyé par lefigaro

Débattant du handicap, la candidate PS accuse son adversaire « d'immoralité politique ». Qui répond en s'étonnant qu'elle « perde ses nerfs ».22h55. APRÈS près de deux heures d'un débat policé et technique, ponctué de quelques escarmouches sur les 35 heures ou le nucléaire, le duel prend soudain une tournure violente sur un sujet inattendu et sensible, le handicap. Royal, qui cherchait une faille, porte la première attaque. Elle accuse Sarkozy d'atteindre sur ce sujet « le summum de l'immoralité politique » par la façon dont il vient d'évoquer, « la larme à l'oeil », l'accueil des enfants handicapés dans les écoles.

« Jouer avec le handicap est proprement scandaleux », lance-elle, ulcérée, en reprochant à la droite d'avoir « cassé » la politique qu'elle avait initiée lorsqu'elle était ministre de Lionel Jospin. « Calmez-vous, ne me montrez pas du doigt avec cet index pointé », réplique Nicolas Sarkozy, dans une ambiance de grande tension. « Non, je ne me calmerai pas. Quand il y a des injustices, il y a des colères particulièrement saines », fait-elle valoir.


« Vous sortez de vos gonds avec beaucoup de facilité »La passe d'armes se poursuit : « Je ne sais pas pourquoi Mme Royal, d'habitude calme, a perdu ses nerfs ». Le candidat UMP reprend l'avantage : « Je ne pense pas que vous élevez la dignité du débat politique, dit-il. Je ne mets pas en cause votre sincérité, ne mettez pas en cause ma moralité. » Il insiste : « Vous sortez de vos gonds avec beaucoup de facilité. Le président de la République, c'est quelqu'un qui a des responsabilités très lourdes ». Ségolène Royal se défend : « Je ne m'énerve pas, je me révolte car j'ai gardé ma capacité de révolte intacte ».

source

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(NDLR elguijaronegro: Je sais bien M. Chirac s'était "rattrapé" si l'on peut dire en 2005 avec la loi  sur l'obligation de scolarité des enfants handicapés

et rentrée 2006, 6% d'enfants handicapés de plus ont pu gagner les écoles, OK! bravo!

mais enfin en effet les propos de M. Sarkozy et son étonnement face à la réaction de Mme Royal sont proprement scandaleux!)

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Voilà ci dessous un avis émanant du journal: LE FIGARO qui n'est pas mon journal, mais je le publie quand même

On pourra lire entre les lignes!: l'intégration des enfants handicapés à l'école c'est encore à faire, beaucoup à faire!
et je dirai moi aussi:
"que ne l'avez-vous réalisé et intensifié vous-même M. Sarkozy lors des années précédentes! que ne l'aviez-vous fait vous-même puisque vos amis et vous étaient au pouvoir?"

TAH

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Rubrique L'actuJean-Marie Barbier, président de l’Association des paralysés de France, démêle le vrai du faux lors de la violente passe d’armes sur le handicap qui a opposé Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy.
Propos recueillis par Samuel Potier (lefigaro.fr). Publié le 03 mai 2007

Avez-vous été surpris que l’accueil à l’école des enfants handicapés suscite une telle polémique ?

Jean-Marie Barbier : « Agréablement surpris, oui ! C’était chaud, j’étais scotché sur mon siège ! Nous sommes très contents que ce thème ait surgi avec autant de passion ! Je crois qu’il existe dans chaque camp politique une réelle volonté d’agir pour le handicap. Au final, nous serons arrivés à nous faire entendre. Mais de là imaginer que le sujet du handicap fasse basculer l’élection présidentielle… Ce serait royal ! Mais attention, je dis ça sans jeu de mots !

Qui a raison ? Qui a tort ?

Ils ont raison tous les deux ! Ségolène Royal a mis en place en 2001 son plan handiscole, qui a ouvert l’accès aux écoles pour les enfants handicapés. Cette mesure s’est traduite par la création de 7000 postes d’assistants-éducateurs et d’auxiliaires de vie. Mais il y a eu un coup d’arrêt en 2002, avec des suppressions de postes.

Nicolas Sarkozy a répliqué en affirmant que le nombre d’enfants handicapés scolarisés avait beaucoup progressé depuis cinq ans…

Il est difficile d’établir une comparaison, car nous ne disposions pas à l’époque de chiffres fiables. Mais il est vrai que la loi sur le handicap du 11 février 2005 (votée par la droite sous le gouvernement Raffarin, NDLR) a constitué une réelle avancée : l’inscription des handicapés à l’école est désormais un droit. Avant, un simple avis négatif d’un directeur d’établissement scolaire fermait les portes à l’enfant. Aujourd’hui, il a l’obligation de l’accueillir. Et en cas d’impossibilité matérielle (trop d’escaliers par exemple), il doit préciser à la famille quelles sont les solutions alternatives existantes. La loi prévoit également la présence d’un enseignant référent pour suivre l’enfant pendant sa scolarité. Malheureusement, ça ne se traduit pas toujours dans les faits et c’est pourquoi nous avons mis en place un numéro vert (*) pour que les familles nous fassent remontent des informations du terrain.

(*) 01.45.80.17.17.

source

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