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Elguijaronegro
5 décembre 2007

Is facebook a new big brother?

L'espionnage de Facebook encore pire que ce que l'on croyait

Edition du 03/12/2007 - par François Lambel

Sous prétexte d'alimenter son moteur à publicité comportementale, Facebook, le dernier réseau social à la mode, a mis en en place un véritable système de violation de la vie privée.
C'est ce que vient découvrir un chercheur en sécurité de chez Computer Associates (CA). Il s'avère que l'outil maison Beacon, censé soi-disant collecter les informations comportementales (et commerciales) des adhérents avides de visibilité, espionne en fait tous ceux qui s'inscrivent à Facebook, qu'ils le veuillent ou non. Et ce en permanence.
Les informations collectées sont avant tout destinées aux sites commerciaux partenaires qui bénéficient d'un "profiling" d'autant plus précis qu'il est permanent et secret.

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Le côté Big Brother de Facebook commence à énerver des utilisateurs

Edition du 23/11/2007 - par Olivier Rafal

Le programme Beacon, qui relie les actions effectuées sur des sites de commerce électronique au profil des membres du réseau social, s'attire les foudres de ces derniers.

Des internautes adeptes de Facebook sont en train de se rendre compte que le site utilise et partage à des fins commerciales leurs données personnelles. Une pétition a même été lancée aux Etats-Unis pour obliger Facebook à respecter la vie privée des gens et à ne pas exploiter leurs informations personnelles sans leur consentement explicite.

Le réseau social Facebook permet aux internautes âgés de 13 ans et plus de s'inscrire gratuitement, en créant un profil, dont une partie sera publique et l'autre privée. Et certains utilisateurs ont eu la mauvaise surprise de découvrir que sur leur profil public s'affichaient des informations sur leurs achats effectués sur des sites de commerce électronique tiers. Un tour de magie signé Beacon, un utilitaire que Facebook met à disposition des autres sites Web. Certainement, comme il est dit dans les règles concernant la vie privée du réseau social, afin de pouvoir fournir « une expérience plus personnalisée ».

Charlene Li, vice-présidente et analyste principale chez Forrester, explique ainsi sur son blog avoir acheté un objet sur Overstosk.com, et constaté ensuite, en se connectant sur Facebook, que cet achat figurait en tête du flux d'information de son profil. Elle écrit que, à supposer qu'on lui ait laissé le choix, elle n'aurait pas accepté que le site rapporte son achat à Facebook : « J'étais plutôt surprise de voir cela, parce que je n'ai eu aucune notification, quand j'étais sur le site d'Overstock, qu'ils avaient installé Beacon. S'ils l'avaient fait, je l'aurais désactivé. »

Facebook explique que ses règles sont claires

Cela soulève un autre problème, note Charlene Li : Beacon s'appuie sur des éléments qui n'identifient pas formellement l'utilisateur de l'ordinateur au moment précis de l'achat. On peut imaginer les situations incongrues - mais pas forcément drôles - qui pourraient en résulter. L'agence de presse AP cite d'autres utilisateurs de Facebook qui ont eu de mauvaises surprises similaires, avec Overstock mais aussi avec un site de vente de tickets de cinéma en ligne. L'un d'eux se félicite d'ailleurs de ne pas avoir choisi de voir un film trop ridicule cette fois-là.

Facebook se veut de son côté relativement transparent. Le site explique bien que Beacon couvre « l'achat d'un produit, la signature pour un service, l'ajout d'un objet et plus ». Et que si les utilisateurs peuvent limiter la quantité d'informations personnelles qu'ils souhaitent voir ainsi exposées, ils ne peuvent s'exclure de ce programme. Il existe toutefois, rappelle le réseau social, de multiples garde-fous. Dans le descriptif de Beacon, Facebook précise par exemple que les internautes ont une opportunité de refuser le transfert d'informations une première fois sur le site de e-commerce, et une seconde fois en se connectant sur Facebook. Ce à quoi les utilisateurs répondent que les deux avertissements peuvent être aisément manqués, pour peu qu'on clique un peu vite sur un objet à acheter ou sur le profil d'un ami. Ces utilisateurs mécontents ont lancé une pétition sur le site MoveOn.org (nous en parlions il y a deux jours)... et créé un groupe sur Facebook.

Récemment, c'est l'utilisation des données personnelles par Facebook à des fins publicitaires qui soulevait la polémique.

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La nouvelle stratégie publicitaire de Facebook fait grincer des dents

Edition du 09/11/2007 - par Miléna Nemec-Poncik

La plate-forme publicitaire de Facebook est loin de faire l'unanimité. Ses membres voient en effet d'un mauvais oeil le fait que leurs informations personnelles soient « marchandées » auprès des annonceurs.

L'annonce de la nouvelle plate-forme publicitaire de Facebook n'a pas manqué de susciter des réactions plus ou moins indignées, voire virulentes, de la part des internautes et des associations de défense de la vie privée. Il faut dire qu'avec son outil « complètement innovant, très puissant, et jamais vu ailleurs » (comme l'a lui-même qualifié Mark Zuckergerb, P-dg de la société), Facebook propose à ses annonceurs un accès direct vers les informations concernant ses membres, afin de les aider à mieux cibler leurs campagnes publicitaires.

Facebook n'est pas le premier réseau social à avoir mis en place une plate-forme de « publicité comportementale ». Ses concurrents MySpace et Yahoo l'ont devancé de quelques semaines. Mais chez Yahoo (qui recense 12 millions de visiteurs uniques par mois), on se défend de tout amalgame entre les deux modèles : « notre stratégie publicitaire est très différente de celle de Facebook », explique ainsi Christophe Pelletier, le responsable de la communication.

Une publicité comportementale à plusieurs niveaux

Yahoo ne vend pas à ses annonceurs les informations concernant ses membres. Les informations qu'il récolte avec les cookies (c'est-à-dire les publicités sur lequel l'internaute a cliqué, les mots clés tapés et les pages visitées sur Yahoo) sont stockées, analysées et exploitées uniquement en interne.
« Ces données servent ensuite à créer des profils, à qui nous diffusons les publicités que nous jugeons les plus pertinentes », explique encore Christophe Pelletier. Yahoo précise par ailleurs que, depuis le lancement de cette plate-forme publicitaire interactive, un bandeau rouge placé en bas de chaque page avertit les membres de la présence de ces cookies et lui propose, s'il le souhaite, de les désactiver.

Chez Facebook, le principe de cookies « récolteurs d'informations » est le même. Mais à la différence de Yahoo, les partenaires annonceurs de Facebook peuvent eux-mêmes (moyennant finances) piocher à leur guise dans les informations glanées à propos des membres du site communautaire (date de naissance, lieu de résidence, loisirs, études, activités professionnels, sites visités...), afin de les exploiter.

Autre différence de taille, chez Yahoo, les annonces publicitaires « ciblées » sont envoyées uniquement à l'utilisateur profilé. Chez Facebook, si l'utilisateur clique sur la bannière publicitaire, elle sera automatiquement transmise à l'ensemble de son réseau d'amis, un peu à la manière d'un virus.

Une pratique à la limite de la légalité

Selon le New York Times, une loi concernant la protection de la vie privée pourrait remettre en question la nouvelle plate-forme publicitaire de Facebook. Cette loi, qui date de cent ans, stipule que tout personne « dont le nom, l'image, les informations personnelles ou la voix sont utilisés dans un but commercial sans son consentement écrit peut intenter un procès en justice pour réclamer des dommages et intérêts ».

Facebook se défend évidemment contre cette accusation, arguant que cette loi est brandie dans un contexte beaucoup trop général. De son côté, Andrew Frank, analyste pour le cabinet d'études Gartner, estime pour sa part que « chaque membre est libre de déterminer les informations qu'ils souhaite rendre publiques ou pas », sous-entendu, lors de son inscription. Sauf que le système de Facebook va plus loin. Sa plate-forme (et plus particulièrement une application baptisée « Beacon ») est capable de suivre les déplacements des utilisateurs, même lorsqu'ils se rendent sur d'autres sites. Et cela, peu de membres le savent.

D'après nos confrères du Point, le Center for Digital Democracy, une société qui lutte pour que la protection de la vie privée soit renforcée, aurait d'ores et déjà demandé à la Federal Trade Commission (FTC-Commission fédérale sur le commerce) d'enquêter sur les pratiques publicitaires de Facebook, mais également sur celles de MySpace.

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Alfresco propose une utilisation professionnelle de Facebook

Edition du 16/11/2007 - par Olivier Rafal

Alfresco propose ce qu'il nomme « la première application Facebook pour les entreprises ». L'éditeur de logiciel de gestion de contenu Open Source s'appuie sur FBML (Facebook Markup Language), le langage mis à disposition par le réseau social, et sur les API (interfaces de programmation) publiées par Facebook. Les développeurs peuvent en tirer parti, explique Alfresco, pour « partager du contenu sur Facebook, entre clients, partenaires et salariés ». La sécurité est assurée au travers d'une authentification unique.

Pour Alfresco, cette intégration avec Facebook est aussi un moyen économique, et dans l'air du temps, de se bâtir une plateforme collaborative reliée à la plateforme de gestion de contenu. L'éditeur cite une étude de McKinsey disant que « 37% des grandes entreprises du secteur informatique interrogées [à l'occasion de cette étude, ndlr] se penchent actuellement sur un projet de ce type ».

A l'origine, raconte John Newton, directeur technique d'Alfresco, l'application aurait dû être développée pour MySpace. Puis l'éditeur a pensé que Facebook serait plus attractif pour des utilisateurs professionnels. Certains auraient déjà exprimé leur intérêt. « Pour l'essentiel des organisations qui cherchent à être aussi ouvertes que possible, notamment des communautés religieuses et des administrations. »

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