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Elguijaronegro
15 septembre 2007

F2: Infrarouge Jeudi 20 septembre 2007 : 22:55 Pédophilie au féminin : le tabou

«Pédophilie féminine»... Lorsqu'on prononce, en les associant, ces deux mots, notre interlocuteur nous regarde d'abord avec incrédulité puis, dans un deuxième temps, demande: «ça existe vraiment?!» La pédocriminalité a récemment conquis l'espace médiatique, mais ce crime est encore tabou quand il est commis par une femme.

réalisé par: Jean-Pierre Igoux

Genre : documentaire société

Durée : 0 h 55

Rediffusion : 22 septembre 2007 à 3 h 56

Six membres d'AIVI ont bien voulu participer à ce documentaire (deux hommes et quatre femmes) pour lever le tabou. A visage découvert ou anonymement, ils ont parlé de ce que personne ne veut entendre et nous les remercions pour cette démarche difficile. Brève intervention d'Isabelle Aubry, Présidente d'AIVI. Nous espérons que ce documentaire aidera à faire entendre en justice notamment, la voix des victimes de femmes pédocriminelles.
source


Notre société refuse l'idée que la sexualité féminine puisse être violente, dominatrice et qu'elle puisse être active. Dans sa vision toute masculine, la femme est une icône: celle qui donne la vie, protège son enfant et l'élève dans la douceur. Elle est l'épouse, la compagne ou la maîtresse aimante. Dans l'horreur, la violence sexuelle, elle ne peut être l'égale de l'homme, sous prétexte de faire exploser l'ordre sociétal. L'idée qu'une femme puisse abuser d'un enfant est l'ultime forme de discrimination. Occulter cette transgression sexuelle, c'est contester, peut- être inconsciemment mais, par définition, toute sexualité féminine. Les femmes pédophiles reproduisent, en tout point, le schéma de leurs homologues masculins. En grande majorité, elles se cachent dans le milieu familial ou le cercle des proches. S'il y a peu de prédatrice, c'est que souvent leur métier leur donne accès à l'enfant. Les agressions sexuelles commises sur des mineurs sont considérées comme les crimes les plus horribles, mais lorsque l'acte est perpétré par une femme, par une mère, on touche à l'impensable, à l'irreprésentable, à l'indicible. D'où la chape de plomb qui empêche bien souvent le délit d'être porté devant la justice. Les victimes doivent mener un véritable combat pour être entendues, sinon, crues, et subissent une autre forme de violence- leur parole est étouffée, leur souffrance ignorée, leurs droits sont bafoués. Alors, souvent, elles finissent par renoncer et se taisent définitivement, enfouissant à jamais leur honte, leur traumatisme.

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