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Elguijaronegro
17 septembre 2007

Qu'est-ce qu'on se marre! (lettre ouverte à)

Droit à l'image?

Comment espérer que les visiteurs occasionnels d'un site, remontés et échauffés par d'autres qui ont pensé les reconnaître sur une vidéo ou une photo, dans un blog,  présentant une manifestation publique quelconque, et qui leur on dit:

"Tiens, je t'ai vu à tel endroit, voilà l'url",

ces visiteurs qui ne savent peut-être pas se servir exactement d'un blog, des commentaires, des liens "contacts", des liens tout simplement pour aller cliquer dessus et voir d'où proviennent les citations qui accompagnent les vidéos ou les photos, s'il y en a, qui ne savent pas que l'auteur d'un blog n'a pas à signer chacune de ses notes pour affirmer qu'elle émane bien de lui et non d'autres

comment espérer donc qu'ils analysent et comprennent correctement, objectivement le contenu d'un page web comportant en particulier une partie de leur supposée image même fugitive et noyée dans la foule?!

On est souvent interpelé, parfois des mois ou années plus tard:

"Vous ne m'avez pas demandé mon autorisation! vous pourriez avoir des ennuis, non pas avec moi...mais avec d'autres"

Il se peut qu'en effet, ignorant des procédures, et ne pensant aucunement à mal, on ait donc publié sans imaginer que certains (parents ou amis le plus souvent d'ailleurs) demanderaient un jour raison de l'acte de publication.

(la plus insolite des demandes qui m'ait été adressée, le fut par une personne qui m'avait donné son accord lorsque nous avons fait la séance de pose, pour la publication de photos dont la mode était le sujet.  Nous avions convenu que je conservais son corps, sans la tête pour qu'elle ne soit pas vraiment immédiatement identifiable, ce que je fis. A la publication, elle me téléphone aussitôt, exigeant que je rende "anonyme" ses mains, je regarde ses mains, et je vois des anneaux style alliance, sans aucune marque ou décoration particulière, exactement disposés omme les anneaux que je porte habituellement moi-même aux mains, comme en portent beaucoup de femmes en fait lorsqu'elles sont mariées par exemple. J'ai effacé les anneaux et republié les photos "Ah! me dit-elle  tout heureuse au bout du fil, mes mains ont retrouvé leur anonymat!" Je lui ai répondu: "et si encore tes bagues avaient eu une facture particulière, une tête de mort un gros rubis, un sigle particulier..." J'ai obéi, après tout, c'était à ma portée, il n'en faut pas beaucoup parfois pour que l'accord parfait revienne!)

Il se peut également que la présence des personnes concernées au sein d'une foule ou d'un large groupe ait laissé à l'auteur du document la liberté de ne pas demander à chacun des individus "fixés" par l'objectif s'ils étaient ou non consentants à la publication.

Il est toujours difficile de se débattre à postériori dans un échange verbal ou écrit où les différentes parties campent sur leur position respective et brandissent à tout va le fameux "droit à l'image" et le fait que les personnes soient ou puissent être reconnaissables.
En fait le code (article 9-2) et les jurisprudences sont là pour éviter qu'on ne se fourvoie trop longtemps, et les uns et les autres.

Il faut noter que des procédures peuvent avoir la chance d'aboutir si elles réunissent plusieurs critères:

diffusion de prises de vues effectuées dans un lieu privé
+ atteinte ou préjudice réel à la vie privée avec conséquences grave (que le lieu soit privé ou public)
+ volonté délibérée de l'auteur du document visuel de nuire à autrui

pour les personnes dont l'auteur des images les a "détournées", sorties de leur contexte initial, pour effectuer un montage photo ou un clip visuel
s'il y a préjudice présumé, il faut de plus que l'auteur du document visuel ait omis volontairement de signaler qu'il s'agissait de montage
et que le montage ne puisse être explicitement décelé par le public

un clip, à moins qu'il ne soit publié tel quel sorti de la caméra, est un montage, je pense qu'il n'est pas inutile de le repréciser, en particulier les clips reportage sur un évènement quelconque, qui font l'objet de retraitements divers et nombreux. Leur auteur ne signale pas toujours qu'il y a eu montage, mais c'est supposé être connu et compris par tous.

Notre, mon IMAGE :

Je rencontre au cours de mes voyages, d'autres photographes et filmeurs ou videastes amateurs, qui photographient ou filment les mêmes évènements que moi, et souvent me photographient et me filment.
Il m'arrive aussi de prendre l'un d'eux dans mon "champ" fugitivement, lorsqu'ils se trouvent à proximité du sujet principal que je prends.
Certains de ceux qui capturent mon, notre image, le font parce que nous faisons accessoirement partie du décor, et que leur volonté de fixer tel lieu ou telle autre personne ou personnalité les contraint à appuyer sur enregistrement, alors que nous sommes là aussi.
D'autres le font délibérément alors qu'ils me sont inconnus et que le sujet est moi manifestement, ou bien par exemple l'instrument de musique dont je joue...idem pour Djam...

Jamais nous n'avons volé à l'encontre de ces personnes, leur intimant immédiatement l'ordre de cesser les prises de vue.

J'estime que: nous sommes dans un lieu public, nous sommes participants ou acteurs de la manifestation, alors on ne dérobe rien à notre vie privée ou notre intimité. Lorsque je crains effectivement quelque chose, il m'arrive de mettre des lunettes noires ou carrément de me voiler, ou de ne pas sortir de chez moi aussi! c'est radical pour protéger son intimité ça: rester chez soi!

Alors, face à tous les problèmes qu'engendrent le retraitement long des documents, la réaction du moindre des personnages présents sur une photo ou une vidéo quelconque, les délais de chargement de plus en plus longs et difficiles sur dailymotion, nous avons décidé Djam et moi:

1) de nous tourner vers la vidéo-lyophilisée (moins d'une minute, vous chargez, puis au montage, vous doublez, et redoublez le temps de vidéo et de défilement.) compression et qualité de rendu absolument débile garantie! tout est pratiquement inreconnaissable!

2) de retourner à nouveau vers le buccholique, et la friche industrielle, les terrains vagues ou les zones glauques, qui pour le moment ne nous réclament aucun droit à l'image ou copyrigth, vers la création graphique pure "zgouing", et vers la production de nos images persos (nous, de face, de profil, en pied, en portrait, en contre-plongée, avec ou sans tête, nous nous nous à l'infini clonés), parce que nous serons Djam et moi OK pour figurer sur nos vidéos dont nous serons dorénavent les seuls acteurs et héros si vous avez bien compris ce qui précède.

3) je suis entrain de peaufiner un procédés pour rendre les personnes inidentifiable, c'est-à-dire ôtant la possibilité de reconnaître les traits des individus, parce que même si on est d'accord pour être filmé Djam et moi, eh ben, on veut pas être reconnu, nous non plus, na! on n'aime pas le culte de la personalité! héhé!

Voici ce que vous pourrez bientôt voir sur nos écrans en 16 épisodes (lyophilisés et aseptisés, contrôlés vierges et garants de tout autre copyrigth que le NOTRE) + l'épilogue et la morale

Drame dans les lanes* [c'est le titre du film]

*las lanes (landes)

Sur des idées originales de Tah et Djam, un sénario à rebondissement de Tah et Djam
story-board: Tah et Djam
dialogues: Tah et Djam

Chapitres:
-la foire patronale
-le concert de rock
-le banquet
-le bal du village (voir vidéo plus bas)
-les fêtes de Bayonne ou de la San Fermin (on hésite encore)
-la feria andalouse
-la parade du cirque
-les travaux d'aménagement effectués sur les crédits européens
-l'accident dans le squat
-la consultation chez le spécialiste des comas
-la manif pour le maintien de l'école rurale
-le mariage des cousins
-le meshoui
-l'entretien d'embauche
-l'enterrement de l'ancien
-la vente de la propriété ancestrâle aux enchères
-et? [épilogue et morale de l'histoire co-écrite, co-produite]

CREDITS:
Musique Tah et Djam (accordéon, flûtes, claviers, guitares, percussions, synthé, chants à 6 voix en rerererecording)
Prises de vues: Djam ou Tah
Montage: Tah ou Djam, ou les 2 à la fois
Réalisation: Djam et Tah
Production: Tah et Djam

Casting:
Gest-star mais très maquillée pour se rendre méconnaissable, dans le rôle de la mongole, puis de la femme d'affaire, du juge et du commissaire-priseur: Ara
Tah dans le rôle de la mère, de la fille, de la petite-fille, de la bisaïeule, de l'éducatrice, de la maniaciodépressive et de l'assistante sociale
Djam dans le rôle du facteur, du plombier, de l'assureur, du docteur, du psychopathe addicted, du danseur, du clown, du chef cuisinier, du client, du père et du fils, et du contrôleur de la SNCF

Décors et accessoires:
un pré
une colline
un ruisseau
une usine abandonnée ou une gare désaffectée
un château en ruine
des grottes
une déchetterie
une station d'épuration
un garage (avant qu'on range)
un garage (après rangement)
une table
une chaise
un tabouret
un tourne-broche
un maillet
un béret rouge
une paire de castagnettes
une paire de lunettes noires
une perruque aux cheveux bleus frisés et un nez rouge en mousse (hypoalergénique)
un morceau de drap blanc vierge
un stylo et un bloc-note
un goupillon et son bénitier
une banderolle avec une inscription noire barrée surimprimée par des caractères rouges visiblement non latins
une jupe longue noire ou bleue fanée
un serpentin
une silhouette de toro noir sur carton (échelle 1/2)
un youyou

Et viva, gora, tudert
LES:
Productions TAHDJAM (les DJINNS de la vidéo production)

Il vous tarde?
Pas nous!

BONNE RENTREE!

Djam et TAH

°°°000°°°

ATTENTION:

A partir de maintenant, où nous le publions, ce projet de "saga" filmée et lyophilisée, ainsi que sa réalisation future sont notre oeuvre, toute contrefaçon se heuterait au droit de l'oeuvre et de l'image, donc de la propriété artistique et pourrait faire l'objet de poursuites...

Fesez gaffe!

°°°000°°°

NDLR

Quelqu'un se reconnaît-il dans ce texte -fiction? Pure coïncidence

(vous savez, les écrivains puisent dans leur vécu, mais ne citent jamais exactement leurs sources autobiographiques et les personnages qu'ils décrivent sont souvent des mix de beaucoup rencontrés ou même un peu inventés pour le besoin des causes!)

°°°000°°°

En guise d'exemple (les clips du futur proche), voici le quatrième chapitre du film: le bal du village, un avant-goût du procédés et du rendu (avec une actrice-danseuse cobaye volontaire):

(vitesse montage 4x la vitesse normale, mais pour les besoins du visionnage, diffusé à la bonne vitesse)

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