13 janvier 2006
Petit matin
Les êtres qui souffrent dans leur corps, qui n'ont pas la mobilité, l'indépendance que peuvent, sans concevoir leur chance, vivre d'autres, les êtres qui connaissent un quelconque handicap moteur ou cérébral, ont-ils cela en commun: un besoin incommensurable de tendresse, de caresses, de toucher ou d'être touché physiquement autrui? D'être pris dans les bras, embrassés, serrés sur le coeur, d'être entourés de sourire et de bienveillance?
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